© 2022 L’ équipe du Grand-Orgue de Ste Clotilde
Du vendredi 9 décembre 2022 au dimanche 11 décembre 2022,
basilique Sainte Clotilde, Paris VII.
Un parcours
autour des lieux fréquentés par César Franck à Paris
Si
la
Basilique
Sainte
Clotilde
et
son
monument
situé
dans
le
square
sont
les
lieux
emblématiques
associés
à
la
mémoire
de
César
Franck,
de
nombreux
autres
lieux
dans
Capitale
perpétuent
le
souvenir
du
Pater
Séraphicus.
Cette
page
invite
à
un
itinéraire
autour
des
principaux
lieux
que
César Franck a fréquenté.
Cliquer sur les images pour plus d’informations.
Retrouvez les photos des leux emblématiques de la vie de César Franck à Paris aussi sur notre page Flickr !
Commémoration
9-11 décembre 2022
Basilique Sainte Clotilde, Paris VII
C’est là qu’en mars 1835,
Nicolas Franck s'installa
avec ses fils César et
Joseph lors de leur
arrivée à Paris.
L’immeuble est encore
celui qu’à connu Franck.
C’est là qu’au début de l’été 1836, la famille Franck au complet prit possession d’un
appartement. Il est à noter que Franz Liszt a habité cette rue au numéro 5
pendant quelques temps et Étienne-Nicolas Méhul (fondateur du conservatoire de
Paris) y mourut au numéro 28. A cette époque, le quartier Montholon était très
éprouvé par la pauvreté et la mortalité infantile.
L’immeuble est celui qu’a connu Franck.
Au printemps 1841, la
famille Franck
déménagea au 6 rue de
Trévise, situé à deux pas
du Conservatoire et de
l’Opéra.
L’immeuble est encore
celui que Franck à
connu.
En octobre 1842, la
famille déménagea à
nouveau pour s’installer
au 43 rue Lafitte, situé
en plein cœur du
quartier des affaires, à
proximité de la nouvelle
église de Notre-Dame de
Lorette. L’immeuble est
celui qu’a connu Franck.
Probablement en
1844, la famille
déménagea une
nouvelle fois pour
s’établir au 15 rue La
Bruyère.
L’immeuble est celui
qu’a connu Franck.
Après la rupture avec
son père, le mercredi
26 août 1846, César
Franck trouva
momentanément
refuge dans une famille
liégeoise au 239 rue du
Faubourg Saint-Martin
avant d’emménager 69
rue Blanche, où il vivra
jusqu’en 1863.C’est là
que sont nés ses
enfants Blanche Marie-
Josèphe-Geneviève
(1849-1850), Germain
(1853-1912), Paul-
Eugène (1856-1859).
L’immeuble est celui
qu’a connu Franck.
Après la rupture avec
son père, le mercredi
26 août 1846, César
Franck trouva
momentanément
refuge dans une famille
liégeoise au 239 rue du
Faubourg Saint-Martin
avant d’emménager 69
rue Blanche, où il vivra
jusqu’en 1863.C’est là
que sont nés ses
enfants Blanche Marie-
Josèphe-Geneviève
(1849-1850), Germain
(1853-1912), Paul-
Eugène (1856-1859).
L’immeuble est celui
qu’a connu Franck.
En 1863, César Franck et sa
famille décident de franchir
la Seine. Est-ce pour se
rapprocher de Sainte
Clotilde ou pour bénéficier
de plus de verdure ? Il faut
dire qu’à cette époque le
quartier de Montparnasse
était encore très aéré et
teinté d’une quiétude
provinciale. La famille
s’installera au 70 Boulevard
de Montparnasse pendant
deux ans, à quelques pas
des ateliers d’Aristide
Cavaillé-Coll situés avenue
du Maine. L’immeuble est
celui qu’a connu Franck.
En 1865, la famille
Franck s’installa
définitivement au 95
boulevard Saint Michel,
en face de l’Ecole des
Mines. L’appartement
assez spacieux est situé
au rez-de-chaussée de
l’immeuble principal de
la cour. C’est là que
Franck reçut de
nombreux élèves venus
prendre des leçons et
des conseils.
L’immeuble est celui qu’
a connu Franck et une
plaque en fait
mémoire.
C’est la que Franck fut nommé organiste accompagnateur en
1845. L’église, construite dans le plan basilical romain de 1823
à 1836, reçut sa décoration par les meilleurs artistes du temps.
Le jeune facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll, qui venait de
s’établir à Paris, y construit un instrument muni de 47 jeux sur
3 claviers lequel fut livré le 22 octobre 1838. Le 22 février 1848,
il reçut le sacrement du mariage avec Félicité Demousseaux
alors que dehors les insurrections républicaines grondaient.
La nouvelle paroisse située en plein cœur du quartier de la
finance, des arts et des lettres, surnommé « La nouvelle
Athènes » fut fréquentée par Frédéric Chopin, George Sand,
Juliette Zimmermann, Charles-Valentin Alkan, François
Marmontel, Alexandre Dumas père qui habitèrent à quelques
pas.
Si l’orgue de chœur que touchait Franck a été remplacé par un
instrument de John Abbey en 1887, le grand-orgue de tribune
conserve notamment encore la console originale touchée par
Franck. A droite du chœur, dans un médaillon peint, on peut y
voir les enfants du professeur de violon du conservatoire –
collègue de Franck depuis 1860, Eugène Sauzay. Le bas-côté
gauche comporte une peinture de la Vierge reproduite sous les
traits de Pauline Viardot, amie de César Franck.
Au printemps 1851, Franck fut nommé organiste de
l’église Saint Jean-Saint François.
Située rue du Perche dans le plein cœur du quartier du
Marais, cette église qui fut une ancienne église
conventuelle des Capucins, était fréquentée
essentiellement par des artistes du quartier après le
départ de la bourgeoisie vers le Boulevard St Germain.
En 1844, la paroisse acheta l’orgue construit par le jeune
Aristide Cavaillé-Coll et son frère Vincent, pour 2 000
francs (y compris le buffet). Ce dernier fut exposé et
primé à l’Exposition universelle de 1844. La tradition dit
que c’est sur cette tribune qu’il déclama sa fameuse
maxime « l’orgue, c’est mon orchestre »…
Actuellement, l’état intérieur de l’église est très proche de
celui qu’a connu Franck. Cependant, le grand orgue est
muet. Un projet de restauration est à l’étude.
« Si vous saviez comme je l’aime » Cette phrase
souvent répétée par César Franck montre combien
l’orgue de Sainte Clotilde jouait une place importante
dans sa vie.
Au départ, César Franck fut maître de chapelle avant
d’échanger ce poste avec l’organiste accompagnateur
Théodore Dubois en 1863. Lors de l’inauguration de
la nouvelle église, le 30 novembre 1857, Franck fut
chargé de diriger le chœur codirigé par Jules
Pasdeloup et son orchestre alors que le grand-orgue
était encore en construction dans les ateliers
d’Aristide Cavaillé-Coll qui signa ici un des plus beaux
orgues de sa carrière.
Jusqu’à l’achèvement du grand orgue en 1859, la
musique vocale et instrumentale tenait une place
prépondérante pendant les offices. Très vite,
l’instrument a acquis une certaine renommée et de
nombreux grands organistes vinrent jouer l’orgue
parmi lesquels le grand organiste allemand Adolph
Hesse (1809-1863) ainsi que Franz Liszt qui ne
manquait jamais de venir jouer l’instrument lors de
ses passages dans la capitale. Chaque dimanche,
Franck enchantait son auditoire à travers ses
improvisations dont il avait le secret.
C’est en dessous de cet instrument «entièrement
tendu de drapeaux noirs » que Franck passa une
dernière fois le 10 novembre 1890 au matin pour ses
funérailles, voulues simples à l’image de sa vie,
faisant entrer l’orgue de Sainte Clotilde dans la
légende.
Si le grand-orgue a été remanié plusieurs fois depuis
et l’orgue de chœur démonté dans les années 1930,
la Basilique a su rester dans l’état dont Franck l’a
connu. Au dessus de la porte d’accès à la tribune,
jadis empruntée par le Maître, sous le narthex à
gauche, on peut voir l’inscription commémorant le
titulariat de Franck.
En octobre 1837, César Franck entra au conservatoire de Paris après bien des
péripéties à cause de sa nationalité belge. Depuis octobre 1796, le conservatoire
était situé dans les bâtiments de l'ancienne école royale de chant et de
déclamation : Hôtel des Menus-Plaisirs, rue Bergère (actuelle rue du
Conservatoire).
A l’époque où Franck fut élève, le conservatoire possédait un orgue de 2 claviers et
un pédalier d’une demi-octave. Le récit comportait 5 jeux d’anches. Par la suite,
lorsqu'il devint professeur, César Franck disposa d’un petit orgue qui comportait
un reliquat non négligeable de l’ancien orgue des Tuileries, révisé par Aristide
Cavaillé-Coll. Il comprenait 2 claviers et 15 jeux.
C’est autour de cet instrument que Franck enseignait trois jours par semaine. Cet
instrument disparut sans doute lors du transfert du conservatoire dans l’ancien
collège des Jésuites ; rue de Madrid. Depuis, les bâtiments sont affectés au
Conservatoire national supérieur d'art dramatique.
On ignore à partir de quand et jusqu’à quand Franck
donna des leçons de piano dans ce collège jésuite,
dirigé par le Père Pierre Olivaint. Franck y tenait
régulièrement l’orgue de la chapelle. L'un des
bâtiments restant est actuellement occupé par une
partie de l'Université Panthéon-Assas. Les deux ailes
de la chapelle et du dortoir ont été inscrites aux
monuments historiques par arrêté du 2 octobre
1990.
On ignore à partir de quand et jusqu’à quand Franck
donna des leçons de piano dans ce collège jésuite,
dirigé par le Père Pierre Olivaint. Franck y tenait
régulièrement l’orgue de la chapelle. L'un des
bâtiments restant est actuellement occupé par une
partie de l'Université Panthéon-Assas. Les deux ailes
de la chapelle et du dortoir ont été inscrites aux
monuments historiques par arrêté du 2 octobre
1990.
C’est là que César Franck repose désormais dans un
tombeau voulu par ses élèves et dont le médaillon a
été sculpté par Auguste Rodin (1840-1917), (remplacé
par une copie depuis 1995). Le monument est dû à
Gaston Redon (1853-1921)
Le corps de César Franck y fut transféré le 19
septembre 1891 puisque ce dernier avait reçu une
sépulture « provisoire » dans le petit cimetière de
Montrouge
4 juillet 1889
Le matin du 4 juillet 1889, Franck fut victime d’un
accident de fiacre alors qu’il se rendait chez un ami
au Faubourg St Honoré. Le fiacre percuta un
omnibus à la hauteur du Pont Royal entre le Louvre
et la gare d’Orsay. Franck fut violemment touché à
l’abdomen et c’est de ses blessures qu’il succombera
quelques mois plus tard.